Qu’est-ce que c’est un congrès de circonscription?
Dans sa lettre du 21 juillet 1985, la Maison universelle de justice donnait des directives à toutes les assemblées spirituelles nationales pour que l’élection des délégués devant participer aux congrès nationaux soit basée sur des circonscriptions électorales. Elle établissait ainsi, partout dans le monde, une méthode uniforme pour l’élection des délégués devant participer aux congrès nationaux.
Le congrès de circonscription est la première étape de l’élection de l’Assemblée spirituelle nationale pour l’année à venir. La participation au Congrès de circonscription de votre région est donc à la fois « un privilège et une responsabilité spirituelle » , qui contribue au développement de la structure administrative conçue par Bahá’u’lláh.
Les congrès de circonscription comportent deux parties: (1) l’élection des délégués qui seront responsables d’élire l’Assemblée spirituelle nationale et (2) les délibérations des croyants présents sur les questions soulevées par l’Assemblée spirituelle nationale et sur d’autres questions nationales. C’est pour cette raison qu’on encourage les amis à voter, mais aussi à assister à leur congrès de circonscription. Dans une lettre écrite de sa part, le Gardien insistait sur
le fait qu’il est important de rappeler aux croyants qu’ils devraient faire tous les efforts possibles pour assister à la réunion lors de laquelle les délégués de l’État ou de la province sont élus, de manière à stimuler une plus grande conscience du plus grand groupe, ce qui facilite le processus par lequel les croyants apprennent à se connaitre et crée une étape intermédiaire, qui deviendra progressivement plus utile et nécessaire, entre l’organisation locale, représentée par le groupe ou l’assemblée, et l’action collective nationale, représentée par les activités du congrès [national] et de l’institution de l’assemblée nationale. [traduction]
À propos de la participation aux élections bahá’íes, la Maison de justice a, de plus, déclaré :
La participation de tous les membres adultes de la communauté à ces élections est une caractéristique distinctive du Système de Bahá’u’lláh; car c’est un devoir impérieux qui confère à chaque bahá’í le grand privilège de sélectionner, en tant que citoyen responsable de ce nouveau monde qui est en train de voir le jour, la composition des institutions ayant autorité sur le fonctionnement de la communauté bahá’íe. À cet égard, l’indifférence et la négligence de la part de tout croyant sont étrangères à l’esprit de la Cause. Les amis doivent sans cesse s’efforcer d’éviter d’être contaminés par ces attitudes destructives, qui ont infligé de tels torts à l’intégrité et l’autorité des institutions d’un ordre mondial en décadence.
Quand, en 1985, la Maison de justice a demandé que le système de circonscriptions électorales soit adopté partout dans le monde, elle a dit espérer qu’il « encouragerait la solidarité bahá’íe, élargirait la base de représentation des congrès nationaux et que, de ce fait, le travail de la Foi dans chaque pays serait caractérisé par une efficacité et une harmonie accrues. » En participant au congrès de circonscription, nous prenons part à un processus qui a pour but de refléter et de concrétiser les aspirations de la Maison universelle de justice.
Partout dans le monde, les disciples dévoués de Bahá’u’lláh travaillent à développer davantage l’Ordre administratif bahá’í décrit par le Gardien « non point seulement comme le noyau, mais comme la structure même du nouvel ordre mondial » posant ainsi la base d’une civilisation mondiale destinée à produire son éclat dans les siècles à venir.
Directives à propos des congrès de circonscription
Dans les écrits de ‘Abdu’l-Bahá, il est expressément noté que les assemblées nationales doivent être indirectement élues par les amis; c’est-à-dire que ceux-ci, dans chaque pays, doivent élire un certain nombre de délégués qui, à leur tour, éliront parmi tous les amis du même pays les membres de l’assemblée spirituelle nationale.
Directives du 25 mars 2007
Un des signes de la dégradation de la société aux quatre coins du monde est la perte de confiance et de collaboration entre l’individu et les institutions de gouvernance. Dans de nombreux états le processus électoral est aujourd’hui discrédité à cause d’une corruption endémique.
Directives du 16 mai 2013
La XIe Convention internationale bahá’íe qui s’est récemment terminée a permis à tous ceux qui y ont pris part d’avoir un aperçu de la promesse faite par Bahá’u’lláh d’unir tous les peuples du monde. Plus d’un millier de membres de cent cinquante-sept assemblées spirituelles nationales y ont assisté, et près de cinq cents autres, dont les représentants de quatorze pays additionnels, ont voté par courrier postal.